« Les mots savent à peu près ce qu'ils disent, en général. On ferait mieux de les écouter un peu, pour changer. » [1]
« Certains mots non seulement sont incapables de signifier ce qu'ils veulent dire, mais même ils proclament involontairement tout le contraire de ce qu'ils énoncent. » [2]
« Certains mots non seulement sont incapables de signifier ce qu'ils veulent dire, mais même ils proclament involontairement tout le contraire de ce qu'ils énoncent. » [2]
A lire ces deux propositions ainsi juxtaposées, l'on pourrait croire qu'elles sont contradictoires.
Il n'en est rien; leur visée de même que leur sens sont identiques :
« En somme, on ne peut plus rien dire du tout. Il n'y a que la littérature qui puisse dire, qui sache rétablir les mots dans leur sens, et les sens dans leurs mots. »
Il n'en est rien; leur visée de même que leur sens sont identiques :
« En somme, on ne peut plus rien dire du tout. Il n'y a que la littérature qui puisse dire, qui sache rétablir les mots dans leur sens, et les sens dans leurs mots. »
Parler rate les mots, écrire les révèle.
Parler c'est révéler soi-même dans tout son mensonge. Ecrire, faire oeuvre littéraire, c'est révéler l'être, l'être des mots, l'être des choses, au risque de leurs mensonges.
Parler c'est révéler soi-même dans tout son mensonge. Ecrire, faire oeuvre littéraire, c'est révéler l'être, l'être des mots, l'être des choses, au risque de leurs mensonges.
Le Christ de Théatre ce soir est incapable de parler, c'est le seul.
Au commencement était le Verbe
Mais nous sommes à la fin. Dieu se tait. Nous parlons. Et l'écrivain écrit.
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